Vous désirez disposer d’un beau jardin pour y passer votre temps libre en été ? Créer un espace de repos et de convivialité pour y voir jouer vos enfants en toute quiétude ? Pour cela, bien aménager ses espaces verts et les modeler selon vos envies est une très bonne solution.
Bien aménager ses espaces verts repose sur plusieurs principes de base. Il est important de favoriser la biodiversité et faire attention à respecter certaines règles élémentaires. Voyons voir de quoi il en retourne.
Nos conseils de pros sur l’aménagement paysager de vos espaces verts
Bien aménager ses espaces verts peut signifier beaucoup de choses. Selon vos envies vous pourriez très bien implanter quelques haies persistantes pour couper la vue tout en embellissant votre jardin. Créer un espace détente à l’ombre d’arbres ou d’arbustes et même créer un chemin rocailleux autour d’un bassin naturel.
L’essentiel est que vos espaces verts vous correspondent et soient en harmonie avec la topographie et les particularités de votre terrain. Favorisez au maximum les espèces végétales et faites grandir votre jardin en harmonie avec vous-même.
Ouvrez de nouvelles perspectives en aménageant vos espaces verts
Pour commencer à aménager ses espaces verts, il est important de débuter par un dessin ou un plan. Vous y représenterez tous les détails que vous souhaitez y faire figurer en précisant les variétés d’arbres et de plantes qui y prendront place.
Construire un muret en lieu et place d’un coin ombragé afin de permettre aux différents insectes de s’y loger. Ils permettront de diversifier la biodiversité et d’aider vos plantes à mieux se porter.
Installer un bassin naturel permet de créer un réservoir de biodiversité en apportant de la fraîcheur à votre jardin tout en réduisant les besoin en eau des plantes de son entourage.
Vous pouvez décider d’aménager vos espaces verts vous-même ou encore faire appel à une entreprise d’aménagement paysager. Pour cela, nous vous proposons une mise en relation avec des professionnels qualifiés de votre région.
Plantez des arbres et des plantes qui changent selon la saison et le climat
Vos espaces verts doivent être conçu en harmonie avec les spécificités de votre terrain. L’atmosphère qui s’en dégagera n’en sera que plus relaxante et plaisante à observer. De plus, les plantes auront besoin de moins d’entretien et bénéficieront d’une meilleure croissance.
L’importance de bien entretenir ses espaces verts
Plus les plantes, les arbres et les différents végétaux présents dans vos espaces verts se développent, plus les perspectives d’aménagement se présenteront à vous. Les buissons prendront la forme que vous leur donnerez, les haies se garniront de baies colorées et vos arbres fruitiers commenceront à porter leurs premiers fruits.
Une fois que les végétaux présents dans vos espaces verts auront atteint une certaine maturité, les besoins en entretien seront de moins en moins prononcés. Il pourra être intéressant de faire appel à un jardinier ou à une entreprise de paysagisme pour signer un contrat d’entretien annuel.
Tout savoir sur l’arrosage de ses espaces verts
Bien entretenir ses espaces verts passe inévitablement par un arrosage régulier. Arrosage n’est cependant pas synonyme de gaspillage. En effet, un arrosage contrôlé est sain pour les plantes et les arbres et ceux-ci le rendront à la terre en lui faisant de l’ombre et en évitant qu’elle s’assèche.
De plus, avec les dernières techniques d’arrosage de pointe, il est possible d’utiliser très peu d’eau, pouvant provenir de la pluie pour ne pas avoir à utiliser de l’eau potable pour arroser les plantes de son jardin. Voyons cela ensemble.
Les différents types de tuyau d’arrosage
Tous les jardiniers vous le diront : un arrosoir c’est bien, un tuyau d’arrosage c’est mieux. En effet, celui-ci évite de devoir faire d’incessants allers-retours lors de l’arrosage de ses plantes. Il existe différents types de tuyaux d’arrosage sur le marché. En voici quelques uns :
- Le tuyau d’arrosage tricoté : il est constitué d’une couche de PVC entouré d’une gaine en maille de fer puis d’une autre couche de PVC. C’est un modèle souple qui se déroule facilement mais n’est pas très résistant. Il s’agit du modèle de tuyau le moins cher du marché.
- Le tuyau d’arrosage guipé : de même que le tuyau tricoté, le tuyau d’arrosage guipé est constitué de deux couches de PVC mais possède une treillage en fils synthétiques au centre pour éviter que le tuyau ne se vrille. S’il s’agit d’un tuyau plus résistant, il est cependant moins souple et n’est pas pratique dans de grandes dimensions.
- Le tuyau d’arrosage 5 couches : le tuyau d’arrosage 5 couches est souple, résistant aux UV, à la torsion, à la pression et à l’écrasement. Il est composé de 5 couches différentes lui permettant d’encaisser tous les dégâts. Il est le plus résistant de tous les types de tuyau, il s’agit également du modèle le plus cher.
Les tuyaux d’arrosage sont disponibles en plusieurs dimensions (13 mm, 15 mm, 19 mm) qui seront choisies en fonction de la pression voulue et de la longueur du dispositif. Plus le tuyau sera long et plus le diamètre sera grand.
Faites l’acquisition d’un dévidoir : c’est plus pratique
La meilleure façon de garder ses tuyaux d’arrosage en bon état est encore d’en prendre soin. Lorsqu’on dispose d’un grand espace à arroser, on a tendance à avoir des tuyaux d’arrosages longs et encombrant qui s’emmêlent facilement.
La solution pour éviter d’endommager ses tuyaux d’arrosage est encore de faire l’acquisition d’un voire plusieurs dévidoirs. Celui-ci permet d’enrouler le tuyau lorsqu’il n’est pas utilisé. On pourra choisir entre deux types de dévidoirs : le modèle mural et le modèle à roues.
Tandis que le dévidoir mural se fixe sur un mur pour être toujours à disposition lorsqu’on en a besoin, le dévidoir sur roues sera transportable. Le premier modèle est plus adapté aux petits espaces ouverts tandis que le second sera plus pratique dans des grands espaces avec des coins et des endroits peu accessibles.
Raccords et terminaux d’arrosage
Une fois que vous aurez fait l’acquisition de votre tuyau d’arrosage, il faudra penser à y accrocher des raccords. Ils permettent de raccorder votre tuyau à un pistolet, un robinet, voire pourquoi pas de fixer deux tuyaux ensemble.
Il existe plusieurs modèles de raccords de tuyaux d’arrosage, certains sont en PVC (les moins résistants et les moins chers) et d’autres en laiton (plus résistants et plus chers). On parle alors de raccords mâles et femelles qui peuvent s’emboiter.
Enfin, lorsque vous aurez fait l’acquisition de tout ce matériel, viendra encore la question du terminal d’arrosage. Il existe plusieurs modèles de terminaux d’arrosage qui pourrait convenir à votre situation. En voici quelques uns :
- La lance d’arrosage : elle permet de régler la puissance du jet d’eau et sa forme simplement en tournant l’extrémité dans un sens ou dans l’autre.
- Le pistolet d’arrosage : ce modèle est muni d’une gâchette, d’où son nom de pistolet d’arrosage. C’est l’un des modèles les plus couramment vu dans les jardins de nos jours.
- Le fusil d’arrosage : c’est un modèle de pistolet d’arrosage muni d’une longue tige afin d’atteindre les endroits peu accessibles ou en hauteur.
- L’arroseur à pomme : généralement c’est un embout fixé sur un pistolet ou une lance d’arrosage afin de distribuer l’eau en une pluie fine.
Il existe d’autres modèles de terminaux d’arrosage plus spécifiques qui sont destinés à des type d’arrosage plus particuliers. Pour en savoir plus, veuillez vous référer aux différents articles traitants de ce sujet.
Qu’en est-il des arroseurs automatique ?
Vous pouvez choisir d’arroser vos espaces verts par vous-même ou alors de confier cette tâche à un système d’arrosage automatisé. Cela permet de se concentrer uniquement sur l’entretien des végétaux et des arbres.
Il existe plusieurs types de modèles d’arroseurs automatiques sur le marché. En voici quelques uns :
- L’arroseur automatique fixe : il se pique généralement dans la terre et peut arroser une surface plus ou moins grande selon la taille de la buse et la pression du circuit d’eau.
- L’arroseur automatique multi surface : c’est un arroseur fixe qui est en capacité d’arroser plusieurs surfaces et plusieurs formes de surface (rond, carré, etc.).
- L’arroseur automatique à tourniquet : il tourne selon le réglage des buses et la pression de l’eau.
- L’arroseur automatique à canon : il arrose en saccade et permet ainsi de recouvrir de grandes surfaces.
- L’arroseur automatique oscillant : il s’agit d’une rampe sur laquelle sont fixées plusieurs buses réglables. Il s’agit d’un des modèles les plus pratiques.
- L’arroseur automatique goutte à goutte : il existe deux types d’arroseurs goutte à goutte. Certains modèles sont hors sol et d’autres se placent directement sous la surface du sol. Ces derniers modèles fonctionnent avec des tuyaux poreux qui laissent s’échapper de l’eau lorsque le circuit est sous pression. Il s’agit de modèles qui permettent d’arroser efficacement sans pertes.
À savoir : il existe des programmateurs qui peuvent venir se brancher sur votre système d’arrosage. C’est un plus non négligeable qui peut grandement vous faciliter la tâche tout en évitant de laisser dessécher vos plantes si vous partez en vacance ( ou que vous êtes tête en l’air).
Soignez la faune et la flore de vos espaces verts
Pour disposer d’espaces verts en pleine forme il vaut mieux privilégier la diversité et accueillir les insectes plutôt que de leur faire la chasse. En effet, planter différentes sortes de végétaux permettra au minimum de ne pas appauvrir vos sols et au mieux de l’enrichir naturellement au fil des saisons et de leur cycle de vie.
Accueillir les insectes auxiliaires et ne pas les chasser est un premier pas. Leur créer des abris permet de les faire s’installer durablement afin qu’ils travaillent la terre par eux-même tout en procurant aux plantes et aux arbres les nutriments dont ils ont besoin pour être au mieux de leur forme. Voyons cela ensemble.
Évitez au maximum l’utilisation de produits chimiques
L’utilisation de pesticides et d’insecticides ne fait pas bon ménage avec la biodiversité locale. Bien qu’ils puissent remédier à un problème ponctuel (maladie ou ravageurs), ils empêcheront également les différents insectes auxiliaires de s’installer et de faire ce travail à leur place.
La meilleure façon de lutter contre les maladies et les ravageurs et encore de planter une grande variété de végétaux et de permettre aux insectes auxiliaires de s’installer dans votre jardin.
Enfin, s’il vous arrive de subir des dégâts ponctuels des maladies et des ravageurs, plusieurs techniques s’offrent à vous :
- Paillez vos cultures : le paillage permet de lutter efficacement contre les mauvaises herbes en les privant d’un apport essentiel qu’est la lumière du soleil.
- Utilisez du compost et du fumier : ils composent l’essentiel des engrais naturels et permettent de renforcer vos végétaux sans appauvrir le sol et sans faire de mal aux différents insectes auxiliaires qui se sont installés dans votre jardin.
Il existe un mot d’ordre à respecter si vous désirez vous débarrasser des engrais chimiques : il vaut mieux prévenir que guérir. Appliquez cet adage à l’ensemble de vos pratiques à la main verte et vous en verrez les résultats sans délais.
Créez des abris pour les insectes auxiliaires
Il est très important d’attirer les insectes auxiliaires dans votre jardin si vous souhaitez en faire un lieu sain qui n’a besoin que très peu d’entretien de votre part. Mais les attirer ne suffit pas, il faut également leur fournir tous les éléments dont ils ont besoin pour vouloir y rester.
Le travail qui consiste à créer un cycle de vie et de régénération sain dans votre jardin ne demande pas tant d’efforts de votre part que ce que l’on pourrait croire. En effet, si vous n’employez pas de produits chimiques, certaines espèces comme les coccinelles (qui se nourrissent de pucerons) et le carabe doré (qui se nourrit de limaces) viendront d’eux-mêmes.
Pour attirer les insectes auxiliaires et permettre à certains petits mammifères de s’installer dans votre jardin, voici quelques pistes qu’il pourrait être intéressant d’explorer :
- Créez des cachettes et des abris : les tas de bois, les hautes herbes, les tas de pierres, etc. sont autant de refuges que les insectes auxiliaires vont adorer.
- Taillez vos végétaux à la bonne période : si vous faites partie de ces personnes qui affectionnent la bonne croissance de vos plantes, veillez à les tailler à la bonne période sous peine de les voir dépérir très rapidement.
- Créez une mare : une mare permet non seulement de nourrir et d’abreuver les petits mammifères, mais en plus de créer une zone humide qui fertilisera vos végétaux. Si une mare n’est pas possible, une zone humide à l’ombre fera très bien l’affaire.
- Plantez des haies champêtres : les haies vont permettre aux oiseaux de se réfugier et de se nourrir tout en permettant aux hérissons et musaraignes de s’y installer.
- Ne retournez pas la terre : retourner la terre détruit l’écosystème qui s’y trouve. Pour préserver une bonne fertilité de vos sols, il faut la retourner le sol le moins possible.
Il existe une multitude d’autres façons d’attirer les insectes auxiliaires, oiseaux, petits mammifères, etc. dans votre jardin. Pour cela, nous vous invitons à consulter nos différents articles à ce sujet.
Un peu de diversité dans les végétaux
Diversifier la variété de végétaux dans vos espaces verts permet de ne pas appauvrir vos sols tout en enrichissant sa biodiversité. La diversité permet également de nourrir l’ensemble de la faune que vous souhaitez accueillir dans votre jardin. Pour cela :
- Plantez des haies : les haies sont certainement votre meilleur allié pour développer et encourager la biodiversité dans votre jardin. Elles permettent non seulement d’abriter les insectes auxiliaires et les différents mammifères dont votre zone végétalisée à besoin pour se développer, mais en plus de procurer de l’ombre aux végétaux qui en ont besoin durant les périodes de sécheresse.
- Limitez vos interventions : certaines zones doivent rester sauvage et se développer d’elles-mêmes. Vous seriez peut-être surpris de la beauté que peut prendre un espace naturel qui ne subit aucune intervention humaine.
- Plantez une prairie fleurie : plutôt que de planter un gazon vert et monotone, préférez le gazon mellifère.
Pour garder vos espaces verts en bonne santé, préférez cultiver des plantes mellifères de manière générale. Elles permettront d’enrichir vos sols et d’accueillir une myriade d’insectes auxiliaires qui permettront d’installer un cycle sain dans votre jardin.
Enrichissement des espaces verts et amendement
Il arrive de temps à autres que vos végétaux aient besoin d’un petit coup de pouce pour faire face à un manque de nutriments ou face à une maladie ou des ravageurs. Dans ce cas, vous avez la possibilité d’utiliser un engrais afin de les aider.
Vous avez le choix entre les engrais chimiques ou les engrais naturels. Chacun possède ses avantages et inconvénients. Il est cependant intéressant de remarquer que de plus en plus de particuliers se tournent vers une utilisation d’engrais biologiques naturels afin de ne pas appauvrir la terre. Voyons cela ensemble.
Engrais chimiques
Les engrais chimiques ont connu une utilisation toujours plus intensive depuis le début du 20e siècle. Il s’agissait avant tout de nourrir un flot de population toujours plus grand et les moyens techniques de l’agriculture à ce moment n’étaient pas en capacité de le faire.
À l’heure actuelle, ce type d’engrais est de plus en plus controversé. En effet, l’usage abusif qu’on en a fait (et que l’on continue de faire) a eu pour résultat d’appauvrir considérablement la terre et les sols.
Les engrais chimiques sont partagés en deux catégories distinctes :
- Les engrais chimiques simples : composés d’un seul élément (N, P, K, M, S ou CA).
- Les engrais chimiques composés : composés de plusieurs éléments (N, P et K en règle générale). Seules les proportions varient.
En contrepartie de l’excellent rendement obtenu avec leur utilisation, la terre ne cesse de s’appauvrir et a donc, paradoxalement, toujours besoin de plus de ces engrais chimiques pour produire de la nourriture.
Engrais naturels
Les engrais naturels se départagent également en deux grands types :
- Les engrais minéraux naturels : bien qu’on assimile souvent les engrais minéraux aux engrais chimiques, il existe bel et bien des gisements de phosphate et autres naturels. Il s’agit cependant du type d’engrais le moins utilisé de nos jours.
- Les engrais organiques naturels : ce type d’engrais recense la plus grande partie des engrais naturels utilisés de nos jours. Il peut s’agir de corne broyée, de poudre d’os, de sang séché ou encore de purin (ortie, consoude, etc.), d’algues, etc.
Il existe plusieurs façon d’utiliser un engrais naturel, on peut l’appliquer directement ou le diluer. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter les différents articles en question.