Choisissez le type de verger fait pour vous.
Adaptez votre projet à vos possibilités.
Des délicieuses tartes aux pommes aux confitures de mirabelles, en passant par les desserts fruités en tous genres, les fruits sont de grands incontournables quand il est question de goût et d’équilibre. Et que diriez-vous de pouvoir produire vos propres fruits, en les cultivant avec amour ? C’est une possibilité que nous sommes nombreux à déjà avoir envisagée, et c’est bel et bien possible sous certaines conditions. C’est ce que nous allons voir ici.
Tout d’abord, en termes de place, les contraintes sont déjà importantes. Si vous rêvez d’un amandier mais que vous ne disposez que d’un balcon, bien entendu, il vous faudra trouver autre chose. Voici donc une liste des arbres les plus adaptés selon les types de terrains que vous occupez :
- Si vous n’avez qu’une toute petite parcelle, alors les arbustes à petits fruits, tels que les groseilliers, ou encore les myrtilliers, seront idéaux.
- Si c’est un balcon que vous avez en guise de lieu de culture, on opte donc pour la production en pots. Et contre toute attente, sachez que des produits tels que les pommiers, les abricotiers, les pêchers ou encore par exemple les cerisiers, pourront se prêter à l’exercice !
- En revanche, si vous avez beaucoup d’espace, vous pourrez laisser un peu plus libre cours à votre imagination. Dans ce cas, prenez simplement garde aux types de sols et d’ensoleillement nécessaire à chaque variété de fruitier, pour que votre récolte soit bel et bien à la hauteur de vos attentes !
Quels fruits vous tentent ?
Bien entendu, si vous avez le projet de mettre en place un verger, outre la question des possibilités en termes d’espace, la question des arbres va aussi se poser. Il existe effectivement une multitude de fruits différents, et les combinaisons sont nombreuses ! Des arbustes à fruits tels que les groseilliers, les cassissiers et les framboisiers, en passant par les grands arbres, similaires aux pêchers, cerisiers, pommiers ou poiriers, en passant par les fameux noyers, amandiers et autres fruits secs, il y en a pour tous les goûts. Mais alors, comment faire son choix ? Quelles sont leurs spécificités ?
Voici donc un tableau qui vous donnera une idée des caractéristiques de certains de ces fruitiers :
Un ensemble de fruitiers | Période de récolte | Dans quel sol le faire pousser ? | Le climat idéal |
---|---|---|---|
Le pommier | De juillet à octobre | Sol riche, profond, et perméable pour bien retenir l’eau | Dans un lieu ensoleillé, tout simplement ! |
Le cerisier | De mai à juillet pour les variétés les plus tardives | Idéalement calcaire, profond, et assez imperméable pour éviter l’humidité | Au soleil, et loin du vent |
Le pêcher | De fin mai à début septembre | Un sol profond et léger, mais pas calcaire ni humide. | Méditerranéen essentiellement, nécessairement ensoleillé |
L’amandier | De juillet à septembre | Perméable et léger. | Méditerranéen, en plein soleil ! |
Le framboisier | En automne pour les remontants, et en été pour les non-remontants | Tous les types de sols | Bien exposé au soleil |
Voici donc un aperçu intéressant des possibilités de cultures que vous avez dans la conception de votre verger. Vous l’aurez donc compris, parmi les paramètres à prendre en compte dans le choix de vos variétés, il vous faudra mentionner le climat idéal, les périodes de culture, ainsi que les propriétés du sol. Vous êtes désormais prêt à faire vos choix ! Maintenant, intéressons-nous à quelques points à garder à l’esprit pour que vos arbres poussent en bonne santé, et produisent de délicieux fruits !
C’est l’heure de planter !
Maintenant que vous avez pu penser aux différents fruitiers à planter, et que vous vous êtes assuré que votre sol y sera propice, alors vous pourrez passer à l’action. Pour cela, il vous faudra dans un premier temps être à jour avec la réglementation : si vos plantes dépassent 2m, alors vous ne pourrez pas les placer à moins de 2m de la séparation entre votre jardin et celui de votre voisin. Pour les autres arbres, plus petits, un espacement de 0,5m sera suffisant. Renseignez-vous auprès de votre mairie lorsque vous désirerez concrétiser votre projet, pour ne pas commettre d’impair !
La plantation a lieu à partir de l’automne, et ce jusqu’au début de l’hiver. Pour cela, il vous faudra creuser un trou assez profond, d’environ 50cm dans le sol, puis envisager votre point de greffe, jusqu’à 2m de haut.
Les bons réflexes dans votre verger !
Prenez soin de votre verger.
Une fois votre verger en place, il vous faudra bien entendu l’entretenir avec amour. Pour cela, voici plusieurs points auxquels penser :
- Tailler vos fruitiers est essentiel. Toutefois, la période de la taille, la forme à donner à vos fruitiers, et les façons de faire, diffèrent d’une variété à l’autre. Collectez donc les informations nécessaires pour ne pas faire d’erreur !
- Pensez également aux engrais ! Votre sol devra effectivement conserver les propriétés adéquates au développement de votre arbre. Et vous aurez vite fait de noter les carences éventuelles ! Par exemple, au moment où vous planterez votre fruitier, optez pour de la corne broyée enrichie en azote, qui permettra aux racines de se développer avec vigueur. Puis, durant la vie de votre arbre, un ensemble de moments seront propices à l’enrichissement de la terre. Pourquoi ne pas vous établir un calendrier de suivi ?
- Prenez garde aux parasites ! Entre les pucerons et les sympathiques chenilles, bien des parasites peuvent nuire à vos arbres. Dans ce cas, vous pouvez prendre des mesures pour les éradiquer : essayez par exemple le purin d’ortie dilué, que vous pourrez pulvériser sur les branches !
Méfiez-vous de certains signes…
Lors du développement de votre verger, certains signes peuvent laisser présager des carences ou encore des maladies à guérir au plus vite. Par exemple, si les pointes de vos feuilles blanchissent, alors cela signifie que votre fruitier manque de cuivre. De même, une chlorose des feuilles débutant par les nervures vous indique une carence en azote, tandis qu’une nécrose débutant par les pourtours des feuilles souligne un manque de potassium : n’y restez pas indifférent !
Par ailleurs, certaines maladies peuvent survenir au cours de la croissance ou de la fructification de vos arbres. Avez-vous par exemple déjà entendu parler de la cloque du pêcher, ou du chancre de l’abricotier ? Le fait de vous sensibiliser quant à ces éventuelles maladies sera le meilleur moyen non seulement de les prévenir, mais aussi d’agir efficacement si vous savez les reconnaître. Toutefois, pour éviter ce genre de déconvenues, partez sur de bonnes bases en favorisant l’ensoleillement et en conservant vos arbres loin de l’humidité, sans oublier de bien prendre connaissance des besoins selon les variétés.