Arroser ses plantes ou ses arbres avec des ollas est une méthode très efficace. Il s’agit d’une méthode ancestrale utilisée depuis plus de 4000 ans et présente des avantages indéniables surtout dans les régions chaudes et arides.
La olla alimente la plante directement au niveau de ses racines et permet de faire de substantielles économies d’eau tout en vous facilitant le travail. Qu’en est-il des ollas ? Voyons cela sans plus attendre.
Qu’est-ce qu’une olla ?
Une olla, aussi appelée oya, est un type de pot en terre cuite qui permet d’arroser ses plantes. La olla existe depuis plus de 4000 ans et est particulièrement efficace dans les zones arides où le sol a tendance à rapidement drainer l’eau qui tombe en surface.
Le terme “olla” vient de l’espagnol et signifie “marmite” ou “pot”. Ce pot est en terre cuite de la forme d’une jarre. La terre cuite permet de laisser s’échapper l’eau de façon lente et continue. La partie haute de la olla présente une ouverture qui permet de remplir le réservoir d’eau. Un couvercle permet de la sceller une fois remplie.
La olla s’enterre au pied de la plante ou de l’arbre en question afin de lui fournir de l’eau en toute circonstance. L’entièreté de la olla est enterrée, seuls dépassent son col et son couvercle afin de pouvoir réalimenter le contenant lorsqu’il se trouve être vide.
La olla étant faite en terre cuite, elle présente donc une surface poreuse qui permet à l’eau de s’échapper tout au long de la journée directement au niveau des racines de la plante. L’arrosage présente donc moins de gaspillage puisqu’il est ciblé et la plante ne retire que ce dont elle a besoin pour sa croissance.
Quels sont les différents types de ollas ?
Les ollas peuvent être utilisées dans n’importe quel climat, avec n’importe quelle plante ou arbre et ceci peu importe la nature du sol. Le système d’arrosage reste le même et les plantes tirent l’eau dont elles ont besoin en quantité voulue.
Il existe deux types de ollas :
- la olla à planter ;
- la olla à enterrer.
La olla à planter est en forme de toupie et est très adaptée pour une utilisation en potée ou en jardinière. Elle possède un volume généralement restreint de 0,25 L à 0,5 L. Elles sont piquées dans le sol, et leur réservoir est rempli d’eau. La partie supérieure reste au-dessus de la surface du sol. Elles suffisent à un arrosage d’une semaine avec un maximum de 10 jours. Il s’agit de la méthode d’arrosage idéale pour les départs en vacances.
La olla à enterrer est bien plus adaptée pour les jardins ou les potagers extérieurs, bien qu’il en existe également pour les plantes ou arbustes en pots ou en jardinières. Il existe de nombreux modèles et volumes différents de ollas, mais les plus courants sont les suivants :
- de 0,25 L à 1 L pour les petites plantes (ou les plantes en pot / jardinières) ;
- de 1,5 L à 3 L pour les plantes isolées ;
- de 5 L à 10 L pour le potager ou les arbres / arbustes.
Des économies d’eau et de nombreux avantages en perspective
L’eau potable est un sujet qui revient de plus en plus dans l’actualité de nos jours. Les ollas permettent d’économiser énormément d’eau en évitant que celle-ci ne soit drainée par le sol ou qu’elle s’évapore.
Il faut savoir qu’en moyenne, arroser ses plantes avec des ollas permet d’économiser 50% d’eau par rapport à un arrosage normal. Suivant la nature de votre sol et la température extérieure, ce pourcentage peut facilement grimper jusqu’à 80%.
Rien qu’en sachant cela, la olla présente un avantage considérable par rapport aux aux autres formes d’arrosage plus traditionnelles. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, voici les autres avantages qu’elles représentent :
- un remplissage par semaine en moyenne ;
- l’eau est diffusée en profondeur et la terre de surface n’est pas mouillée donc les mauvaises herbes germent moins ;
- les racines des plantes puisent l’eau dont elles ont besoin et ne sont ni noyées, ni asséchées, ce qui permet une meilleure croissance ;
- les gouttes d’eau sur les feuillages peuvent provoquer des maladies (oomycètes), ce qui n’est pas le cas avec les ollas ;
- les plantes ne sont plus soumises au choc hydrique.