Les passionnés de baignade ont toujours considéré la méduse comme l’un de leurs plus grands ennemis, avec cette invasion chaque été des eaux méditerranéennes et des plages. Mais les lycéens comme les élèves du Lycée Fesch, à Ajaccio, ont trouvé une façon de transformer ces créatures en un engrais naturel très utile pour l’environnement. Leur projet « JellyEarth » a remporté un grand succès, car il leur permet de revaloriser les méduses et de les vendre en petits morceaux dans des bocaux pour en faire un engrais pour les plantes.
Avec ce projet, ces étudiants en STMG (Sciences et Technologies du Management de Gestion) ont pu redécouvrir plusieurs méthodes prônées par l’Antiquité et qui repose sur le collagène des méduses, qui est hydrophile et donc capable d’aspirer l’eau pour la répartir ensuite pour les plantes.
Comme l’explique l’un des élèves du lycée Fesch d’Ajaccio : « C’est un processus antique« . Autrement dit, les méduses séchées, coupées en petits morceaux, et mélangées avec un peu d’eau agissent comme un engrais riche en phosphates, azotes et potassium qui permet de réduire la consommation d’eau.
Pour accomplir cet exploit, ces étudiants récoltent des méduses sur les plages, où elles sont échouées, puis les nettoient, les laissent sécher puis les coupent en petites particules. Ces restes gélatineux sont ensuite répartis, entre autres, pour un usage agricole, ce qui a été démontré par un test chez les plantes. « La plante sans engrais de méduses était toute sèche et avait moins poussée. Cela m’a bluffé » a déclaré un lycéen.